Les 5 et 6 avril 2025, nous avons exploré ensemble le thème : Aller vers sa mission de vie. Dans cet article, nous vous partageons le support remis aux participants durant ce week-end.
La mission de vie est une notion qui fait référence à la raison profonde pour laquelle une personne est sur Terre. Elle correspond à un alignement entre ses talents, ses valeurs, ses passions et ce qu’elle peut apporter au monde. C’est une sorte de boussole intérieure qui guide nos choix et nous aide à donner un sens à notre existence.
Les composantes d’une mission de vie :
- Talents et dons naturels – Ce que vous faites avec aisance et plaisir.
- Valeurs profondes – Ce qui est essentiel et non négociable pour vous.
- Passions et intérêts – Ce qui vous enthousiasme et vous motive.
- Contribution au monde – Comment vous pouvez aider ou impacter les autres.

Pourquoi est-il important de connaître sa mission de vie ?
- Trouver du sens à ce que l’on fait au quotidien.
- Être aligné avec soi-même et éviter les choix qui nous écartent de notre essence.
- Prendre des décisions plus claires en fonction de notre véritable direction.
- Vivre plus heureux et épanoui, en harmonie avec nos aspirations profondes.
Comment découvrir sa mission de vie ?
- Se poser les bonnes questions :
- Qu’est-ce qui me passionne profondément ?
- Qu’est-ce que je fais naturellement bien ?
- Qu’est-ce qui me rend heureux ?
- Quelle trace aimerais-je laisser derrière moi ?
- Explorer et expérimenter : Tester différentes expériences pour voir ce qui résonne en nous.
- Écouter son intuition : Souvent, notre cœur sait ce qui est bon pour nous.
- Se faire accompagner : lectures inspirantes, introspection, développement personnel…
- La mission de vie évolue avec le temps, mais elle reste un fil conducteur qui nous permet de vivre une vie plus authentique et alignée avec notre essence profonde.
Les freins à la réalisation de sa mission de vie
Ce qui empêche d’aller vers sa mission de vie peut varier d’une personne à l’autre, mais voici les blocages les plus fréquents qui peuvent freiner ou détourner quelqu’un de ce chemin intérieur :
- Le manque de clarté sur soi-même
- On ne sait pas qui on est vraiment, ce qu’on aime profondément, ou ce qui nous fait vibrer.
- On confond parfois les désirs des autres (parents, société) avec les nôtres. → Il faut parfois du silence, du temps, et de l’introspection pour écouter sa propre voix.
- La peur (et ses multiples visages)
- Peur de l’échec
- Peur du regard des autres
- Peur de sortir du cadre, de décevoir, de ne pas être « assez bien » → La peur est normale, mais ne doit pas être le pilote de notre vie.
- Les conditionnements et croyances limitantes
- « Ce n’est pas raisonnable »
- « Je ne peux pas vivre de ma passion »
- « Je dois être utile, sécuriser ma vie avant de rêver » → Beaucoup de ces croyances ne sont pas à nous. Elles ont été apprises, mais peuvent être déconstruites.
- La distraction ou le bruit du monde
- On remplit nos journées d’activités, de réseaux, d’obligations… et on ne s’écoute plus.
- La société valorise la productivité plus que l’alignement personnel. → Reconnecter à soi demande parfois de ralentir, de se recentrer.
- Le manque de confiance en soi
- On ne se sent pas « à la hauteur » pour suivre ce qu’on sent juste.
- On doute de ses talents, de sa légitimité. → Et pourtant, la mission de vie ne demande pas d’être parfait·e. Juste sincère et engagé·e.
- Le confort de l’habitude
- Une vie « correcte », mais pas vibrante, peut devenir une prison douce.
- Changer demande de l’élan, du courage, parfois de renoncer à des choses connues. → Mais on ne perd rien à aller vers ce qui nous appelle. On se retrouve.
Les blessures profondes
Beaucoup de personnes sentent un appel intérieur, mais n’arrivent pas à le suivre… Souvent, ce sont des blessures profondes, émotionnelles (souvent issues de l’enfance ou de l’adolescence) qui freinent ou détournent du chemin de vie.
Voici les 5 blessures principales (selon Lise Bourbeau notamment) qui peuvent empêcher d’aller vers sa mission de vie :
- Blessure de rejet « Je ne suis pas voulu·e, je n’ai pas ma place. »
Conséquences :
- Peur de se montrer, de s’exprimer.
- Difficulté à affirmer ses besoins, ses rêves.
- Tendance à se faire tout petit·e, à s’effacer. → On n’ose pas s’écouter, ni s’exposer avec ses vrais désirs.
- Blessure d’abandon « Je suis seul·e, je ne mérite pas d’être soutenu·e. »
Conséquences :
- Dépendance affective ou besoin constant de validation.
- Difficulté à faire des choix pour soi.
- On peut renoncer à ses rêves par peur d’être laissé·e ou incompris·e. → La mission de vie demande d’être capable de tenir seul·e son cap… ce qui fait peur quand cette blessure est active.
- Blessure d’humiliation « Je suis nul·le, j’ai honte de qui je suis. »
Conséquences :
- Auto-sabotage, culpabilité dès qu’on se choisit.
- Tendance à se sacrifier pour les autres.
- Peur de briller ou de réussir. → On a appris à se diminuer pour être « aimé·e »… et cela bloque toute expansion vers ce qu’on aime.
- Blessure de trahison « On ne peut pas faire confiance. »
Conséquences :
- Contrôle, méfiance, besoin de tout maîtriser.
- Difficile de lâcher prise pour écouter les élans profonds.
- Peur de déléguer, de s’ouvrir à la guidance intérieure. → La mission de vie demande souvent de faire confiance à la vie, aux synchronicités, à son intuition.
- Blessure d’injustice « Je dois être parfait·e pour mériter. »
Conséquences :
- Hyper-exigence, besoin de performance.
- Déconnexion des émotions, du plaisir.
Les traumatismes qui entravent l’accès à la mission de vie
Notre mission de vie est souvent inscrite en nous depuis l’enfance. Mais les blessures, les violences et les conditionnements que nous vivons peuvent brouiller cette voie. Voici une exploration structurée et approfondie des principaux obstacles qui peuvent empêcher une personne de suivre pleinement sa mission de vie.
1. Blocages transgénérationnels : loyautés invisibles aux ancêtres
Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de mémoires familiales ou ancestrales transmises inconsciemment. Ces blocages prennent la forme de croyances, de peurs ou de schémas répétitifs, qui ne nous appartiennent pas, mais que nous portons par loyauté familiale.
Exemples de loyauté invisible :
- Si des ancêtres ont connu la guerre ou la pauvreté, on peut se dire inconsciemment : « Je ne peux pas être pleinement heureux ou réussir alors qu’ils ont tant souffert. »
- Si un membre de la famille a été rejeté pour avoir suivi son cœur, on peut inconsciemment éviter de faire de même pour rester intègre aux yeux du clan.
Signes possibles :
- Sentiment de culpabilité quand on est heureux.
- Auto-sabotage au moment de réussir.
- Difficulté à s’autoriser la prospérité, l’amour ou la liberté.
2. Conditionnements sociaux et culturels : les idées limitantes sur la réussite
Qu’est-ce que c’est ?
La société nous transmet une vision limitée et rigide de la réussite : diplômes, emploi stable, propriété, famille. Mais notre mission de vie peut sortir de ce cadre.
Exemples de conditionnements :
- « Il faut un bon métier pour être respecté. »
- « Vivre de sa passion n’est pas réaliste. »
- « La stabilité avant tout. »
Résultat :
Ces croyances créent une dissonance entre notre élan profond et la voie « sûre ». On s’éteint lentement en vivant une vie conforme mais déconnectée de notre essence.
3. Trauma scolaire : la dévalorisation de la créativité et des rêves
Qu’est-ce que c’est ?
L’école peut être un lieu de blessure : moqueries, humiliation, échecs, ou non reconnaissance de l’originalité.
Exemples :
- On te dit que ton rêve n’est pas un « vrai métier ».
- Tu es artistique, mais on valorise seulement les matières « utiles ».
- Tu poses des questions, on te dit de te taire.
Conséquences :
- Perte de confiance en sa créativité.
- Déconnexion de l’intuition.
- Difficulté à croire en ses dons uniques.
Les traumatismes de l’enfance qui blessent la mission de vie
L’enfant est naturellement connecté à son essence. Mais certaines expériences viennent couper ce lien.
1. Ne pas avoir été vu ou entendu
- Parents absents ou émotionnellement indisponibles.
- Non-reconnaissance des émotions.
Cela crée la croyance : « Je n’ai pas d’importance. »
2. Ne pas avoir été aimé pour ce qu’on est
- Amour conditionnel.
- Besoin de se conformer pour être accepté.
Cela mène à un masque social et une déconnexion de soi.
3. Comparaisons, rabaissement
- « Pourquoi tu n’es pas comme…? »
Cela induit une fausse croyance d’infériorité et de l’auto-sabotage.
4. Être puni pour avoir exprimé sa vérité
- Moqueries, sanctions, dévalorisation des intuitions.
Cela génère de l’auto-censure, la peur de s’exprimer, un blocage de la voix.
5. Environnement instable ou insécurisant
- Famille en conflit, instabilité, addiction, négligence.
- Parentification : devoir être l’adulte trop tôt.
Cela active le mode survie et déconnecte de l’âme.
6. Blessures institutionnelles ou scolaires
- Humiliations en classe, mépris de la différence.
On apprend à se normaliser, au lieu de s’épanouir.
Les traumas lourds : agressions sexuelles et maltraitance
Agressions sexuelles
Comment elles impactent la mission :
- Rupture avec le corps : dissociation, fuite corporelle.
- Perte de confiance : en soi, en les autres, en la vie.
- Honte et culpabilité : qui paralysent l’élan de vie.
- Hyper-contrôle : pour survivre, mais qui bloque l’intuition.
- Peur de briller : être visible peut sembler dangereux.
Ce qu’il faut retenir :
La mission de vie n’est jamais détruite. Elle est enfouie sous des couches de protection. Le chemin de guérison devient souvent une partie intégrante de cette mission.
Maltraitance et violence : physique, psychologique, émotionnelle
Qu’est-ce que c’est ?
Toute atteinte à l’intégrité physique ou psychique, de manière répétée ou brutale.
Conséquences sur la mission :
- Construction d’une fausse identité de protection.
- Cerveau en mode survie, déconnexion du rêve.
- Auto-sabotage, méfiance envers la vie.
- Déconnexion de l’intuition.
- Peur de sa propre lumière.
Ce qu’il faut retenir :
La maltraitance ne détruit pas la mission de vie. Elle la voile, jusqu’à ce que l’âme se sente prête à reprendre sa place. Guérir, c’est retrouver son véritable soi. Et ce soi contient la mission.
Pour conclure
Chaque blessure est un appel : un appel à revenir vers soi, à guérir, à transformer. Derrière chaque trauma, il y a une partie de nous qui attend qu’on l’écoute, qu’on la réintègre. Et c’est souvent en suivant ce chemin de vérité que la mission se révèle.
Ta mission de vie est toujours là. Même si elle a été blessée, elle n’a jamais disparu. Elle attend juste que tu viennes la chercher.
On choisit des chemins « logiques », « valides », mais pas forcément alignés. → Le cœur est étouffé par la pression du « devoir », et la joie créative a du mal à s’exprimer.
Ta mission de vie est l’expression la plus libre, authentique et aimante de toi-même. Ces blessures sont comme des filtres qui te font croire que tu dois être autre chose que ce que tu es pour être aimé·e, reconnu·e, en sécurité.
En guérissant ces blessures (ou en les reconnaissant simplement), tu ouvres de l’espace pour :
- Te reconnecter à ton essence
- Écouter ton intuition
- Suivre tes élans profonds
L’alignement des 6 dimensions de l’Être
L’ETRE dans sa plénitude, au service de sa mission de vie Voici comment chaque dimension de l’être humain (énergie, mental, ego, émotions, corps, spiritualité) participe à révéler et accomplir sa mission d’âme, sa mission de vie :
- L’ÉNERGIE – L’élan vital, la fréquence vibratoire
- C’est le carburant de ton Être.
- Quand tu suis ta mission, ton énergie monte naturellement (joie, enthousiasme, créativité).
- Si tu es déconnecté·e de ton chemin, ton énergie chute (fatigue, vide, frustration). → La mission de vie te donne de l’énergie. Si quelque chose t’épuise, ce n’est pas aligné.
- LE MENTAL – La capacité à penser, comprendre, structurer
- C’est un outil puissant pour manifester ta mission.
- Il t’aide à organiser, à concrétiser tes idées.
- Mais il peut aussi saboter, douter, rationaliser à outrance. → Le mental doit être au service de l’âme. Aligné, il devient un architecte, pas un geôlier.
- L’EGO – L’identité terrestre, la personnalité, la protection
- L’ego n’est pas l’ennemi. Il permet d’exister dans la matière.
- Mais il peut aussi bloquer avec des peurs, de la comparaison, du besoin de contrôle. → L’ego doit être pacifié, rassuré, aimé. Ta mission ne le détruit pas, elle l’élève.
- LES ÉMOTIONS – Les messagères de l’âme
- Elles indiquent où tu es aligné·e ou non.
- La tristesse, la colère, la joie sont des compas pour ton chemin.
- Refouler les émotions coupe le dialogue avec ton être profond. → Tes émotions sont des guides puissants. La mission se révèle dans l’espace émotionnel libéré.
- LE CORPS – Le temple vivant, l’intelligence incarnée
- Il ressent ce qui est juste avant même le mental.
- Tensions, maladies, mal-être = désalignement.
- L’intuition passe par les sensations. → Le corps est un radar. Ta mission de vie est toujours incarnée.
- LA SPIRITUALITÉ – La connexion à plus grand que soi
- Dimension de l’âme, de la guidance, de l’intuition.
- Donne du sens, une direction, une vision plus vaste.
- Source profonde de ta mission. → Ta mission vient de là. Elle est une offrande spirituelle incarnée dans la matière.
EN RÉSUMÉ : Ta mission de vie naît quand tes 6 dimensions sont en dialogue et à sa juste place. C’est quand :
Ton énergie est vivante
Ton mental est au service
Ton ego est rassuré
Tes émotions sont accueillies
Ton corps est écouté
Ta spiritualité te guide … que l’Être se révèle dans toute sa puissance divine.
CONCLUSION
Aller vers sa mission de vie, c’est avant tout un chemin d’intériorité, de vérité et de réconciliation avec toutes les facettes de son être. C’est choisir de vivre pleinement, en cohérence avec son essence profonde, plutôt que de survivre dans des rôles imposés ou des peurs héritées.
Comment les constellations familiales peuvent aider à aller vers sa mission de vie et la pleine conscience ?
Les constellations familiales sont une approche profondément transformatrice. Elles permettent de se reconnecter à soi, de guérir les blessures familiales et transgénérationnelles, et de s’aligner avec sa mission de vie. En même temps, elles ouvrent la voie vers un état de pleine conscience, en éclairant ce qui, jusqu’ici, agissait dans l’ombre.
1. Libérer les blocages inconscients
Beaucoup de nos choix, de nos hésitations ou de nos freins viennent de mémoires familiales que nous portons inconsciemment : des peurs, des dettes symboliques, des fidélités invisibles à un ancêtre ou à une lignée.
Les constellations permettent de les rendre visibles. Une fois mis en lumière, ces blocages peuvent être transformés. Cela ouvre un nouvel espace de liberté intérieure, dans lequel notre véritable élan peut enfin émerger.
2. Revenir à sa juste place
Lorsque nous occupons une place qui ne nous appartient pas dans notre système familial – par exemple, en prenant le rôle de soutien d’un parent, ou en portant le destin d’un aïeul – cela crée un déséquilibre intérieur.
Retrouver sa juste place permet de récupérer son énergie personnelle, de se sentir ancré, centré, aligné. C’est une étape fondamentale pour entendre sa propre voix et avancer avec clarté vers sa mission de vie.
3. Se reconnecter à sa mission avec lucidité
Les constellations ouvrent un regard nouveau sur notre histoire. Ce regard n’est plus émotionnellement enfermé, mais élargi, conscient, apaisé.
En prenant conscience de ce qui t’a construit, tu peux faire des choix libres et éclairés, en lien avec ce qui t’appelle vraiment. Tu ne réponds plus à une injonction invisible, tu suis ton propre mouvement.
4. Recevoir la force du système
Quand les nœuds familiaux sont mis en lumière et réintégrés avec respect, il devient possible de ressentir la force et le soutien du système familial. Même si l’histoire a été difficile, il y a souvent une source de puissance qui se révèle.
Cette force retrouvée devient un appui solide pour avancer avec confiance, sérénité et courage sur ton chemin de vie.
5. Alchimiser l’histoire personnelle en chemin d’âme
Les constellations permettent de transformer ce qui a été douloureux en ressource. Ton histoire ne devient plus un poids, mais une matière à transmuter. C’est dans cette alchimie que naît souvent le sens profond de ta vie.
Ce que tu as vécu te façonne, mais ne te définit pas. En le reconnaissant et en le dépassant, tu peux donner naissance à une mission qui a du sens, pour toi et pour les autres.
6. Avancer vers la pleine conscience
Au-delà de l’individuel, les constellations invitent à une vision plus large, systémique, voire spirituelle. Elles nous rappellent que nous sommes reliés à plus grand que nous : à une lignée, à un champ de conscience, à une trame invisible qui donne du sens aux événements.
Avancer dans ce chemin, c’est aussi cultiver une pleine conscience de soi, des autres, du monde. C’est apprendre à habiter sa vie avec présence, ouverture, et responsabilité.
La mission de vie n’est pas un objectif à atteindre, mais une manière d’être, une direction dans laquelle on avance avec foi, amour et conscience. C’est un acte d’amour envers soi et envers le monde.
Plus tu apprends à te connaître, à t’honorer et à te faire confiance, plus ton chemin se dévoile avec clarté. La mission de vie devient alors une expression naturelle de qui tu es vraiment : libre, aligné·e, vibrant·e et utile au monde.
🧭 Questionnaire – À la découverte de ta mission de vie
🌟 Partie 1 : Comprendre la mission de vie
- Qu’est-ce que la mission de vie, selon toi ?
- Quels sont tes talents ou dons naturels que tu fais avec aisance et plaisir ?
- Quelles sont tes valeurs les plus importantes, non négociables ?
- Quelles sont les activités ou sujets qui te passionnent profondément ?
- De quelle manière aimerais-tu contribuer au monde, même à petite échelle ?
🪞 Partie 2 : Explorer les blocages
- Te sens-tu aligné·e avec ce que tu fais actuellement dans ta vie ? Pourquoi ?
- Ressens-tu parfois un manque de clarté sur ce que tu veux vraiment ?
- Quelle est la peur qui revient le plus souvent quand tu penses à changer ou à suivre un appel intérieur ?
- As-tu identifié chez toi une croyance limitante qui t’empêche d’avancer ? Laquelle ?
- Est-ce que tu laisses assez de place au silence, à l’intuition, à l’écoute de toi ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
🧠 Partie 3 : Identifier les blessures intérieures
- Parmi les 5 blessures (rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice), laquelle résonne le plus avec ton vécu ?
- Comment cette blessure a-t-elle pu t’éloigner de tes élans profonds ou de tes rêves ?
- Quels mécanismes de protection as-tu développés face à cette blessure (ex. : perfectionnisme, repli, contrôle…) ?
🧘 Partie 4 : Aligner les 6 dimensions de ton Être
- Comment ressens-tu ton niveau d’énergie au quotidien ? Es-tu souvent boosté·e ou épuisé·e ?
- Ton mental est-il au service de ton cœur, ou as-tu tendance à sur-rationnaliser tes envies ?
- Comment perçois-tu ton ego : est-il un obstacle, un moteur, un guide, une peur ?
- As-tu l’habitude d’écouter et accueillir pleinement tes émotions ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
- Que dit ton corps quand tu fais un choix non aligné ? (tensions, fatigue, douleurs, mal-être…)
- As-tu une connexion avec ta spiritualité ? Comment t’aide-t-elle à trouver du sens ?
✨ Partie 5 : Synthèse et élan
- Si tu devais faire un petit pas dès aujourd’hui vers ce qui te fait vibrer… que ferais-tu ?
Les Cinq Accords Toltèques
C’est en intégrant les Cinq Accords Toltèques dans notre quotidien que nous ouvrons la voie vers notre véritable mission d’âme, ce sont des repères de sagesse intérieure.
Les Cinq Accords Toltèques sont une extension des Quatre Accords Toltèques popularisés par Don Miguel Ruiz, issus de la sagesse ancestrale des Toltèques (une ancienne civilisation du Mexique). Ils proposent des principes simples mais puissants pour vivre avec plus de liberté, de conscience et d’authenticité.
Voici chacun des cinq accords avec leur sens profond :
1. Que votre parole soit impeccable
« Parlez avec intégrité. Ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous-même ni pour médire d’autrui. »
La parole a un pouvoir créateur. Cet accord invite à parler avec bienveillance, vérité et responsabilité. Cela inclut aussi la manière dont on se parle à soi-même.
2. Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle
« Ce que les autres disent ou font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Cet accord nous libère du regard des autres. Il nous rappelle que les paroles et comportements des autres parlent d’eux, non de nous. Cela permet de prendre du recul et de ne pas être blessé inutilement.
3. Ne faites pas de suppositions
« Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. »
Nous avons tendance à interpréter, à deviner ce que l’autre pense. Cet accord nous invite à la clarté, à la communication directe pour éviter les malentendus, les conflits et les attentes irréalistes.
4. Faites toujours de votre mieux
« Votre ‘mieux’ change d’instant en instant, mais si vous donnez le meilleur de vous-même, vous évitez les regrets. »
Ce principe appelle à l’auto-compassion. Il ne s’agit pas de perfection, mais d’engagement sincère. Quand on fait de son mieux, même imparfaitement, on est en paix.
5. Soyez sceptique, mais apprenez à écouter (ajouté par Don José Ruiz, le fils de Don Miguel Ruiz)
« Ne vous croyez pas vous-même, ni personne d’autre, sans avoir pris le temps de remettre en question et d’écouter avec discernement. »
Ce dernier accord nous invite à garder un esprit critique face à ce que l’on croit ou ce que l’on entend, même ce que l’on pense de soi. Il ne s’agit pas de méfiance, mais d’ouverture consciente.
Ces cinq accords ne sont pas des règles strictes, mais plutôt des boussoles intérieures, pour avancer vers plus de liberté personnelle, moins de souffrance, et une meilleure relation à soi et aux autres.